Boursicocotte (Kuhhandel)
Le détail de la partie
Vendredi 17 juin 2005
Classement | Joueur | Score | Note |
---|---|---|---|
1 | Seb (icare) | 5400 | non noté |
2 | David (daoud - BAJ) | 2180 | non noté |
3 | Nolwenn (ouenn - BAJ) | 1080 | non noté |
4 | Johan (diplojak) | 520 | non noté |
5 | Elise (Elise) | 160 | non noté |
Ce matin, tout notre beau petit monde agricole s'était donné rendez-vous pour LE marché de l'année : le marché aux bestiaux de Cappelle-en-Pévèle.
Ah quel plaisir de marcher parmi tous ces animaux de pure race ! Quel plaisir de retrouver l'odeur des poils de chien mouillé et des flatulences de vache... Cela c'est la campagne ! La vraie ! Pas la campagne imaginée par le paradis catholique, avec juste des beaux arbres, une pelouse parfaitement entretenue et des bonshommes qui se baladent nus sans même se soucier des puces, tiques et autres bestioles un peu irritantes ! Adam n'a jamais été faire caca dans les hautes herbes un beau jour d'été, sinon je peux vous assurer qu'il aurait mis autre chose qu'une feuille de vigne devant ses parties nobles... Quand je pense que le seul truc risqué qui les guette, c'est un serpent frugivore obsédé sexuel... Pf ! Tu parles d'une jungle de pacotille !
Mais bon, je m'égare encore une fois ! Ici nous parlons de bestialité, de l'odeur excitante de la sueur des chevaux, des taureaux avec d'énormes coui... Je veux dire d'énormes cornes ! Ah pas étonnant que les filles aiment ce jeu... Cela dit, avant de pouvoir se griser du plaisir sensuel de galoper nu sur le dos d'un cheval, il faudra acheter le troupeau, pas question de séparer ces belles familles unies. Et c'est cher une famille chevaline, plus cher qu'une famille de poules... Mais en même temps, chevaucher une poule toute nue, c'est beaucoup moins classe... Cela dit, on peut gagner sa vie comme spectacle éroticomique... Mais c'est quand même moins classe... Donc on cache ses sous et les enchères fusent, éclatent, s'envolent comme la gracieuse pintade hollandaise dans le matin d'hiver (spectacle typiquement hollandais dû à la nourriture des pintades contenant des ingrédients typiquement hollandais aussi. Ça donne à peu près ça : Hop flap flap flap gop, gloup, plaf !).
On s'arrache les animaux les plus chers, les sommes dépassent toutes les espérances, faisant briller l'oeil capitaliste du paysan plus attaché à des billets tout neuf qu'à la vache qu'il côtoie depuis 10 ans. C'est beau la mentalité paysanne... Les billets changent de main, les animaux changent de propriétaire jusqu'à la fin des enchères... Moment de pause où tout le monde regarde ses achats de la journée, essuie la sueur qui perle à son front et le filet de bave qui luit au coin de sa bouche... Certains admirant très heureux leur nouveau cheptel, d'autres regardant amèrement leur petit troupeau d'oies en se disant avec colère qu'ils l'ont payé cher leur menu du réveillon.
Mais entre paysans, on n'est pas rancunier, et on n'hésite pas à sacrifier une ou deux bêtes afin de faire une belle fête en buvant quelques bouteilles de liqueur faites maison (les bonnes bouteilles, celles où l'on trouve même un peu de vrais fruits dans la composition) jusqu'à ce qu'on vomisse tous ensemble sur le tas de fumier. C'est la tradition et il paraît que c'est ça qui donne son goût particulier aux patates de Cappelle-en-Pévèle (en tout cas, c'est certainement ça qui lui donne leur odeur !).
Que c'est bon de retrouver ce contact avec la nature et nos belles traditions... Qu'il est bon ce jeu !
Seb (icare)
Ah quel plaisir de marcher parmi tous ces animaux de pure race ! Quel plaisir de retrouver l'odeur des poils de chien mouillé et des flatulences de vache... Cela c'est la campagne ! La vraie ! Pas la campagne imaginée par le paradis catholique, avec juste des beaux arbres, une pelouse parfaitement entretenue et des bonshommes qui se baladent nus sans même se soucier des puces, tiques et autres bestioles un peu irritantes ! Adam n'a jamais été faire caca dans les hautes herbes un beau jour d'été, sinon je peux vous assurer qu'il aurait mis autre chose qu'une feuille de vigne devant ses parties nobles... Quand je pense que le seul truc risqué qui les guette, c'est un serpent frugivore obsédé sexuel... Pf ! Tu parles d'une jungle de pacotille !
Mais bon, je m'égare encore une fois ! Ici nous parlons de bestialité, de l'odeur excitante de la sueur des chevaux, des taureaux avec d'énormes coui... Je veux dire d'énormes cornes ! Ah pas étonnant que les filles aiment ce jeu... Cela dit, avant de pouvoir se griser du plaisir sensuel de galoper nu sur le dos d'un cheval, il faudra acheter le troupeau, pas question de séparer ces belles familles unies. Et c'est cher une famille chevaline, plus cher qu'une famille de poules... Mais en même temps, chevaucher une poule toute nue, c'est beaucoup moins classe... Cela dit, on peut gagner sa vie comme spectacle éroticomique... Mais c'est quand même moins classe... Donc on cache ses sous et les enchères fusent, éclatent, s'envolent comme la gracieuse pintade hollandaise dans le matin d'hiver (spectacle typiquement hollandais dû à la nourriture des pintades contenant des ingrédients typiquement hollandais aussi. Ça donne à peu près ça : Hop flap flap flap gop, gloup, plaf !).
On s'arrache les animaux les plus chers, les sommes dépassent toutes les espérances, faisant briller l'oeil capitaliste du paysan plus attaché à des billets tout neuf qu'à la vache qu'il côtoie depuis 10 ans. C'est beau la mentalité paysanne... Les billets changent de main, les animaux changent de propriétaire jusqu'à la fin des enchères... Moment de pause où tout le monde regarde ses achats de la journée, essuie la sueur qui perle à son front et le filet de bave qui luit au coin de sa bouche... Certains admirant très heureux leur nouveau cheptel, d'autres regardant amèrement leur petit troupeau d'oies en se disant avec colère qu'ils l'ont payé cher leur menu du réveillon.
Mais entre paysans, on n'est pas rancunier, et on n'hésite pas à sacrifier une ou deux bêtes afin de faire une belle fête en buvant quelques bouteilles de liqueur faites maison (les bonnes bouteilles, celles où l'on trouve même un peu de vrais fruits dans la composition) jusqu'à ce qu'on vomisse tous ensemble sur le tas de fumier. C'est la tradition et il paraît que c'est ça qui donne son goût particulier aux patates de Cappelle-en-Pévèle (en tout cas, c'est certainement ça qui lui donne leur odeur !).
Que c'est bon de retrouver ce contact avec la nature et nos belles traditions... Qu'il est bon ce jeu !
Seb (icare)